jeudi 26 novembre 2009

DEFISCALISATION OU DEFRICALISATION : un livre d'utilité publique

VICTIMES DE LA DEFISCALISATION :
Un message à diffuser largement

Bonjour Mademoiselle , Madame, Monsieur,

Soyez assez gentil(le) de bien vouloir diffuser largement cette info.
Même si vous n’êtes pas concerné(e) directement, il est possible qu’un parent, un ami, une connaissance se trouve dans une situation morale et financière catastrophique suite à un problème particulier dont je souhaite vous parler.

La cause : On leur a fait miroiter le cadeau fiscal de leurs impôts en floutant l’acquisition immobilière.

De nombreuses personnes en France, souvent de petit budget, ont été abusées à la confiance et à la sympathie par certains« professionnels » de la défiscalisation. ( Les professionnels honnêtes ne défrayent pas la chronique. L’optimisme, moteur de tous nos projets, doit rester de mise, mais la vigilance aussi ! Jean-François Gabilla président de la Fédération des promoteurs constructeurs)

Au lieu de verser leurs impôts au trésor public ils devaient signer un contrat les engageant à verser leurs impôts pour l’acquisition d’un bien immobilier. L’intégralité de ce bien étant payé en partie par les impôts qu’ils auraient dû verser au fisc et l’autre partie payée par le locataire du bien acquit et ne devait pas leur couté un sou de plus. 3500.000 logements de ce types livrés en France, 35.000 personnes recensées dans les problèmes .

Chaque jour de nouveaux dossiers de plaignants arrivent à l’association ADIM nous dit sa présidente fondatrice.

Ces personnes violées virtuellement à la confiance, n’osent en parler, par pudeur ou par un constat d’échec.

Pour de nombreuses personnes, cette opération à été une véritable catastrophe.

Cela aurait pu aussi vous arriver…malgré que l’on puisse dire que cela n’arrive qu’aux autres.

Vous pouvez les aider, soit en envoyant cette info en copié/collé, mail par mail, aux personnes de votre choix, soit, par un simple clic, à réception de ce mail, dans votre boite de réception mail en sélectionnant : répondre à tous

Des solutions :

Le livre de Claudy Giroz : http://adim.assoc.free.fr/anII/actions.php

Le titre : Défiscalisation ou D€fricalisation ?, pour venir en aide à toutes les victimes de mauvaises opérations de défiscalisation

Un livre de référence et d’utilité publique :

A qui s’adresse t’il ? :
Aux victimes de la défiscalisation ,ensuite , aux avocats, aux notaires, aux comptables, aux agents immobiliers, aux fiscalistes, aux banquiers, aux assureurs, enfin, aux conseillers ayant mis leurs clients dans les problèmes

Objectifs : Avertir, informer, prévenir, transmettre, conseiller.

Accédez au blog des membres actifs de la communauté ADIM , s’informer ,dialoguer et échanger : http://adimblog.ning.com/

jeudi 19 novembre 2009

DEFISCALISATION OU DEFRICALISATION : un livre d'utilité publique

Un mot d’un sympathisant:

Bonjour à toutes et à tous.
Petit rappel pour les néophyte :

EN BREF :

Les lois de défiscalisation on été mise à disposition de tout citoyen correspondant à une certaine tranche d’imposition. Cela permet à l’Etat de parer partiellement à une carence locative importante dans notre pays en contre partie d’un certain « cadeau » d’impôts « offert contractuellement » aux éventuels acquéreurs admis dans le cadre de la loi concernée. A noter qu’il leur est assuré par le vendeur que ce « cadeau « d’impôt associé au loyer, doit couvrir le coût du bien acquit
Les Lois : Borlo , De robien, Demessine Zrr, Bouvard LMNP, LMP, Girardin, Monuments historiques, Malraux, Scellier etc.

MISES EN ŒUVRE :

Dans le temps, Les officines se multiplient, PME, promoteurs, promoteurs-constructeurs, promoteurs-constructeurs-gestionnaires. Certains étaient déjà sur le marché depuis longtemps avec renom. D’autre émergent et érigent des holdings .Durant des années fastes, le marché est porteur et ouvert. Ils recrutent, ils forment, ils démarchent le client, ils vendent et enfin ils construisent maison individuelles et immeubles.

Le vendeur est expressément convié à solliciter sa famille, ses amis, ses connaissances. Il ne verra jamais ce qu’il vend, ni l’endroit ou la région dans laquelle est situé l’objet de sa vente. En effet, la vente s’intitule : (VEFA) traduire vente en l’état futur d’achèvement .Son seul support visuel : des plaquettes cartonnées de luxe , glacées, en couleur , n’étant pas toujours le fidèle reflet de la réalité.

Ensuite, une étude patrimoniale avec un logiciel de simulation qui doit être instruit avec des données honnêtes fournies par le client, en phases avec la réalité. Le conseiller doit disposer d’une RCP et de toutes les connaissances et cartes professionnelles légalement requises pour exercer chacune de ces activités bien distinctes : Vente, placement, assurance ,etc.
Ce qui n’est pas toujours le cas, à chacun de s’en inquiéter avant tout engagement

A SAVOIR :

Pour vendre des FIP et des FCPI , le vendeur touche à l’épargne des contribuables et il doit être déclaré légalement CIF (Conseiller en Investissement Financier) encore une entourloupe que certains groupes ont occulté à leurs vendeurs qui se trouvent à pratiquer dans l’illégalité, passibles de prison et d’amendes.

DERIVES :

Les lois concernées, par défaut de ne pas être assez clairement définies et cadrées , certains acteurs de la chaine défiscalisante vont rouler sur la ligne blanche continue, voire la franchir. Innocemment ou délibérément ? La réponse appartient à la justice.
Dans cette chaine se trouvent : les promoteurs, les constructeurs, les mairies, les notaires, les gestionnaires, les banques, les chefs de réseaux, les formateurs, les vendeurs, les acquéreurs, les locataires. Pour la plupart, ils ont des engagements et des responsabilités contractuelles. Dans certains dossiers litigieux, ceux qui ne les ont pas respectés ou assumées peuvent être mis en cause au civil ou au pénal.

Remarque à décharge :

Nombre de promoteurs à dimension nationale ou d’autres de moindre importance ont fait leur tâche avec honnêteté et professionnalisme. Cherchez en toute neutralité, il y à des promoteurs et des groupes de promotion dont on ne trouve sur aucune page du web ou sur les blogs de critique négative, pourquoi ? je suppose que leurs clients respectifs sont en partie satisfaits …et ont certainement bien défiscalisé ? Il aurait dû en être pour tous ainsi…

Mais , comme en tout domaine, il suffi d’une minorité sans scrupules pour dévaloriser une activité ou mettre en péril un solide édifice. Ceux dont vous êtes les victimes, sont une minorité, auteurs de dégâts d’une dimension nationale.

http://www.lunion.presse.fr/index.php/cms/15/afp/498/

Des_milliers_de_proprietaires_pieges_par_l_immobilier_defiscalise

Les victimes piégées sont, pour la pluparts, de petits épargnants séduits, voir éblouis par les propos des vendeurs et le pouvoir de l’image( imposante) que ces dites sociétés induisent, en proposant des produits défiscalisants packagés (vidéo) prétendus « hyper sécurisés ».

L’objectif du vendeur sans préjugés, et pour encaisser sa commission, présenter à son interlocuteur une dimension énorme à l’économie d’impôt afin d’occulter l’engagement dans l’acquisition immobilière présentée, en fin de discussion, comme accessoire.

Les argumentaires ont été étudiés par de hauts techniciens, spécialisés dans le marketing de réseaux

Historique :

Peux de temps après son recrutement et quelques « formations » au sein d’un groupe de défiscalisation Toulousain, Claudy Giroz devient le N°2 du volume de vente en VEFA du groupe.
Tout se passe bien jusqu’à la première livraison. Au fil du temps elle remarque et met en évidence moult irrégularités et disfonctionnements en marge de la légalité. Elle en informe de vive voix le PDG du groupe pour lequel elle officiait. Ce dernier lui promet de tout régler dans les plus brefs délais. Six mois s’écoulent sans solutions. Après maintes sollicitations restées sans effet, elle prend conscience de la politique de l’autruche et de l’amplitude des problèmes dans lesquels sa société la faisait évoluer aveuglement. Elle s’est sentie prise dans un piège machiavélique , face à une collusion ou » tout le monde il est beau tout le monde il est gentil », …et irréprochable.

Elle signifie ses constatations et ses griefs par 2 fois, par écrits avec une demande d’indemnisation légale de 2 années d’exercice, documents remis en mains propres au PDG par voie d’huissiers afin d’officialiser sa démanche. Suite à quoi, au lendemain, elle est licenciée sans autre procédure préalable comme il se devait.

Depuis , c’est un véritable rapport de force sur tous les fronts, ou tous les coups sont permis . Un véritable champ de tir, de plaintes, de procédures, d’enquête, de pressions et d’interventions occultes. David contre Goliath ?

Evénements :

Claudy Giroz, elle-même victime des tromperies par ses « parrains», n’a eut de cesse que de trouver des solutions afin sortir ses clients des problèmes dans lesquelles elles les avait entrainés .

Ils ont tous été pris en charge. CG offre le dossier à la presse et aux médias. Le Marianne publie l’affaire. Face au phénomène elle crée l’association ADIM afin d’apporter un soutient moral et des conseils , fruits de ses recherches et de son expérience. Elle ouvre la porte de l’ADIM aux victimes de tout horizon et de tout promoteur.

Démarches :

Claudy Giroz dresse un bilan des produits défiscalisants sur le plan national. Elle adresse un rapport circonstancié au Président de la république, ainsi qu’aux ministères concernés. Là encore, face à l’immobilisme, elle entame une grève de la faim de 16 jours. Le dossier est pris en compte. En parallèle une information judiciaire est ouverte à Toulouse.

Claudy Giroz est assaillie de millier de mails émanant de victimes de promoteurs divers. Les médias, jusqu’alors frileux, vont publier articles sur articles, émissions de radio et de TV. La plus retentissante à été les Robien de la colère

A ce jour, plusieurs loi de défiscalisation ont été modifiées et structurées pour les nouvelles, de là à dire que….

Deux ans plus tard, après plusieurs menaces de morts, de magouilles de mensonges de pressions d’oppressions, d’insultes par téléphone et par mails par les gentils chefs de réseaux et par leurs convertis , de traque juridiques et de procès , de harcèlement procéduriers abusifs à son encontre, Claudy Giroz est toujours présente, à l’écoute des personnes en détresses parfois jusqu’à 23h00 et voire même le WE.

Cette Femme volontaire et généreuse s’implique et donne de son temps depuis deux années, bénévolement, sans aucune ressource, au service des victimes inscrites à l’ADIM.

L’ ADIM :

Chaque dossier de victime est différent. Afin débusquer chaque vice ou malversation, Il nécessite l’étude par plusieurs avocats, l’un spécialisé en droit fiscal, l’autre en droit immobilier, l’autre en droit bancaire et enfin , selon dossier, un autre en droit administratif. Dans les débuts de l’ADIM ,les avocats étaient issus de cabinets individuels, si bien mêmes ils avaient des spécialités complémentaires, les dossiers en souffraient. A ce jour , la présidente de l’ADIM confie les dossier de ses adhérents, avec leur consentement car ils ont le choix, à un cabinet d’avocats établi à Lyon et à Paris et qui ne compte pas moins de 80 avocats dans toutes les spécialités.

LE LIVRE :

DEFISCALISATION OU D€FRICALISATION

Claudy Giroz , ayant déjà porté plainte contre X et contre son ex-groupe.
Elle ne viens pas vous faire le procès de qui ou quoi que ce soit.. Cela ce passe ailleurs.
Un autre livre, dans les tiroirs, est semble t’il pressentît.

Son livre ne laisse la place ni à la polémique ni à l’ambigüité.

Avec sa plume brute de forge, Claudy Giroz , au franc parlé et sans détour, propose de vous apporter des mises en gardes, des informations, des conseils , des exemples, des cas, des choix, des jurisprudences, des solutions

Remarque personnelle:
Enfin, qui de mieux placée qu’une ex-conseillère, bafouée dans son intégrité et dans son honneur, pour vous permettre de déjouer tous les pièges d’une mauvaise défiscalisation. Creusez la question.
J.F. Le porte Voix

POUR INFO : Les conseils d’un expert, professionnel de la défiscalisation, membre de l’association ADIM
http://forum.actufinance.fr/scellier-and-co-pr-cautions-a-prendre-P199031/
http://defiscalisation-sos-robien-borlo-zrr-lmnp.over-blog.com/

Un mot du Webmaster :


PUBLICATION DU LIVRE DE CLAUDY GIROZ

Chers ami(e)s et associé(e)s
http://www.lavieimmo.com/voir-Claudy__Omnium-2578-1.html

Depuis 2 ans, notre présidente a remué ciel et terre pour mener le combat juste et nécessaire contre les abus de la défiscalisation. Vous avez été très nombreux à l’appeler, à lui écrire, à lui demander comment procéder dans votre cas.
Elle a eu droit aux retours de bâtons auxquels on est en droit de s’attendre quand on s’intéresse de trop prés aux arrières cuisines de l’immobilier : multiplication des procédures a son encontre, menaces de mort et autres petits incidents pas tout a fait fortuits.
Elle a collecté pour vous les textes essentiels et jurisprudences afin de vous aiguiller plus facilement par vous-même à faire les bons choix, les bonnes approches.
Elle nous a aidé, soyons solidaires, aidons la en retour et aidons nous nous même et en faisant l’acquisition de cet ouvrage
Plus d’info sur le contenu du livre et le bon de commande téléchargeable

Le webmaster

OMNIUM FINANCE : PROMOTEUR FOURBE A SAINT ANDRE


MARDI 20 Octobre mise à jour à 15h06
actualités générales

Crée le 19.10.09 à 05h54 Mis à jour le 19.10.09 à 5h54 1

Un élu en colère face à un promoteur sans scrupules. La mairie de Saint-André s’apprête à engager un bras-de-fer avec Omnium Finance, une entreprise toulousaine spécialisée dans l’investissement immobilier. Selon Olivier Henno, maire de la commune, ce promoteur n’aurait pas respecté l’obligation de réserver 27 logements, sur un programme de 130, à l’habitation sociale. »il était précisé, lors de la signature du permis de construire en octobre 2006, que 20% ds logements étaient réservé à des familles modestes, comme le prévoit d’ailleurs la loi », rappelle Olivier Henno. Or, Omnium Finance n’en aurait pas tenu compte en vendant directement à des particuliers la totalité des 130 biens. Avec un beau profit au passage, compte tenu de la différence de tarif au mètre carré. Environ 1,5 million d’euros, d’après les calculs du maire. En juin, Omnium Finance aurait déjà fait l’objet d’une enquête pour escroquerie, d’après la Dépêche du Midi. Contacté, le promoteur n’a pas donné suite. W
G.D



Claudy Giroz , Présidente de l’ ADIM
Association de Consommateurs victimes de mauvaises pratiques portant sur des opérations de défiscalisation


DEFISCALISATION
OU
D€FRICALISATION




Comment réussir une défiscalisation :
Les bons conseils pour ne pas tomber dans un piège .


Investisseurs piègés :
Comment annuler la vente
Comment suspendre provisoirement vos mensualités d’emprunt
Comment changer de gestionnaire
Les solutions et leurs modes d’emploi : lois et jurisprudences
_____________________________
Editeur : Le Porte Voix
Livre à paraître semaine 50

Les dossiers des investisseurs piégés dans une défiscalisation sont complexes .
En effet la responsabilité peut être partagée entre différents acteurs :
le promoteur, la Banque, le commercialisateur, le Conseiller, le Gestionnaire ,
le Notaire et même parfois aussi le Maire de la ville ou a été construit ce bien .
Ce dossier requiert donc les compétences d’un avocat en droit : immobilier
– fiscal - bancaire et même administratif .

Beaucoup de ces investisseurs piégés, sont ruinés . Ils ne sont pas (comme de
nombreuses personnes le pensent ) des contribuables fortunés ayant à leur
disposition une batterie d’Experts , de Comptables, de Juristes et d’Avocats .
La plupart ,devant la commission de surendettement , parfois au bord du
suicide , obligés de vendre leur résidence principale pour faire face à leur
emprunt , sont démunis devant la problématique engendrée par leur
défiscalisation . Ils ont été endormis, abusés par la confiance que peut inspirer
certains leaders de la défiscalisation et par une méthode de vente redoutable
et imparable .

Comment faire pour sortir de cette catastrophe ?
A qui s’adresser ?
Quelles sont les possibilités de recours .
Existe t’il des possibilités transactionnelles ou Judiciaires .
Par quel bout traiter le problème …

Ce livre comporte une bibliographie constituée de texte de lois et de
jurisprudences concernant tous les acteurs de cette défiscalisation , ainsi que les
dernières condamnations 2008- 2009 de certains d’entre eux .
Des recours sont possibles et avérés .

Effrayés par le spectacle de désolation qu’offrent les défiscalisés d’hier,
les contribuables d’aujourd’hui n’osent plus se hasarder à défiscaliser .
Ce livre leur apportera les conseils de vigilance rouge pour réussir une
défiscalisation en évitant tous les écueils .

Le TGI CHASSE LES CONSEILLERS et les PROMOTEUS INDELICATS

ImmO Bil & ImmO Bul
L'immobilier est un métier

Notes récentes
http://immobileimmobulle.hautetfort.com/archive/2008/12/01/le-tgi-chasse-enfin-les-conseilles-patrimoniaux.html

01 décembre 2008

Le TGi chasse (enfin) les "conseillés patrimoniaux" et les promoteurs indélicats
Le tribunal de grande instance de Paris (9ème chambre dossier N° 08/04533 du 2 juillet 2008) vient de donner satisfaction à un contribuable qui, après avoir fait l’objet d’un redressement fiscal, avait assigné un promoteur concernant les investissements de défiscalisation qu’il avait réalisé sur ces conseils.
En 2004 et 2005, ce contribuable avait réalisé divers investissements «loi Girardin» dans les départements d’outre-mer, ce qui lui avait permis de réduire sensiblement son imposition.

A la suite de ces opérations, il avait fait l’objet d’un contrôle fiscal à l’occasion duquel l’administration avait remis en cause la déduction opérée sur son revenu taxable au motif que les investissements en question n’entraient pas dans le champ d’application du texte invoqué.

Le contribuable n’a donc eu d’autres solutions que d’accepter l’essentiel des redressements qui lui avaient été notifiés et d’acquitter les impositions réclamées.

Mais il n’en est pas resté là. Il a assigné le «promoteur» devant le tribunal de grande instance de Paris pour obtenir réparation du préjudice qu’il estimait avoir subi. Et il a obtenu satisfaction.

Le tribunal a considéré que l’engagement contracté par le promoteur en remettant au contribuable une documentation dans laquelle il précisait s’être «assuré de l’éligibilité à la loi Girardin sans contestation possible de la part de l’administration» devait s’analyser «en une obligation de résultats».

Et que, même s’il pouvait exister un doute sur l’interprétation qu’il convenait de faire de la réglementation fiscale applicable, cette circonstance - si elle devait se vérifier - n’était pas exonératoire de la responsabilité du promoteur de ces investissements : il aurait dû prendre toutes les dispositions utiles pour s’assurer que les opérations engagées répondaient bien au résultat attendu ainsi qu’il l’avait expressément garanti.

Ce résultat n’ayant pas été atteint, le tribunal a jugé que le promoteur des investissements défiscalisants devait indemniser le contribuable non seulement des montants d’impôt qu’il aurait dû acquitter auprès de l’administration fiscale mais aussi des différents frais qu’il a engagé pour assurer la défense de ses intérêts auprès de l’administration.

Bon de commande du livre de Claudy Giroz

DEFISCALISATION OU D€FRICALISATION ?
Bon de commande pour une livraison décembre 2009

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des ROBIENs de la Colère aus SCELLIERS de SATAN

L’express.fr Votre argent.fr
Lundi 29.10.2008


Christian Micheaud


Les leçons des récents déboires d’investisseurs piégés par des opérations de défiscalisation douteuses n’ont pas été tirées. Tous les prétextes sont bons pour inventer de nouvelles niches fiscales, souvent au mépris des risques encourus par les épargnants. ArchivesVendredi 29 mai 2009 à 08:00 - Par Christian Micheaud directeur du site www.pierrepapier.fr

« Christian Micheaud, 56 ans, DESS de droit notarial, est directeur du site Internet www.pierrepapier.fr.

Ancien journaliste de la presse juridique et patrimoniale, il a été chef de rubrique immobilier au
magazine Mieux Vivre Votre Argent.

Il est l'auteur d'ouvrages édités par le Groupe Express-Editions : « Bâtissez votre patrimoine immobilier », « Créez et gérez votre SCI », « Défiscalisez en
Borloo-Robien ». »

C’est à n’y rien comprendre. D’un côté, le législateur durcit la réglementation sur le crédit à la consommation. Il veut ainsi mettre un terme à des dérapages trop fréquents qui
se traduisent par la multiplication des cas de surendettement. Une nouvelle loi va donc encadrer la publicité pour les crédits revolving et autres facilités de paiement, tout en rappelant les distributeurs à leurs responsabilités.

On s’en réjouit. D’un autre côté, ce même législateur multiplie les incitations fiscales en faveur de l’investissement locatif, sans même chercher à empêcher les dérives auxquelles ces mesures donnent lieu. Ainsi, la réduction d’impôt Scellier, appelée à remplacer les amortissements Robien Borloo, devait être cantonnée aux secteurs où il existe une forte demande locative insatisfaite : les zones A, B1 et certaines communes de la zone B2. En réalité, pas moins de 442 communes de la zone B2 qui devaient être exclues restent éligibles au dispositif. Raison invoquée par le ministre du Budget : c’est pour ne pas entraver la relance économique !

Tant pis pour les petits investisseurs qui ne pourront pas rembourser leur crédit parce qu’ils auront acquis des logements impossibles à louer. On a eu les « Robiens de la colère », on aura le
« Scellier de Satan ».

Ce n’est pas tout. La loi de finances pour 2009 avait créé une grosse réduction d’impôt – jusqu’à 25 000 euros par an ! – en faveur de l’investissement meublé dans des résidences pour étudiants, jeunes travailleurs, handicapés, personnes âgées dépendantes, etc.

Ils’agissait d’offrir aux loueurs en meublé non professionnels la possibilité d’accéder ou de revenir au statut de loueur professionnel au prix – élevé – de quelques investissements supplémentaires.

La loi de finances rectificative pour 2009 transforme cette niche meublée en un nouveau dispositif plus populaire calqué sur le Scellier : une réduction d’impôt de 25 % étalée sur neuf ans, calculée sur un investissement plafonné à 300 000 euros. Tant pis pour les petits investisseurs qui seront confrontés, comme d’autres avant eux, à la faillite d’exploitants de résidences ou qui ne pourront pas revendre leur bien, sauf peut-être à prix sacrifié.

Tant d’inconséquence laisse perplexe. On pensait que l’époque était venue de renforcer la prudence et la clairvoyance dans les placements. En immobilier, apparemment, il n’en est rien. L’Etat compte encore sur les niches de la tentation pour soutenir l’emploi et relancer la croissance, sans se soucier des dommages collatéraux dont font chaque fois les frais un certain nombre d’épargnants, souvent modestes. A ceux qui veulent défiscaliser en connaissance de cause, nous conseillons de regarder du côté des SCPI fiscales.

Ils y trouveront de meilleures garanties et une information objective, contrôlée par l’Autorité des marchés financiers. (AMF) Les premières SCPI Scellier sont annoncées pour bientôt. Mais il
n’y aura pas de SCPI investie en meublé, activité incompatible avec leur caractère civil. Pour les fans du meublé, nous ne pouvons qu’une chose : leur souhaiter bonne chance.

Ndlr muscat :

LES ROBIENS DE LA COLERE: »(émission diligentée par l'ADIM et, sur intervention occulte de Me Spinzer, fagocitée par un promoteur (trop) concerné!!!) 2 jours de tournage par l'agence COMITI, de nombreux témoignages à charge, et une caméra cachée au siège du promoteur avec la complicité de l'équipe de tournage et un conseiller investisseur victimes des vilipendies du promoteur constructeur. Des comportements, propos et confidences recueillis intra-muros. Documents qui pourraient êtres réquisitionnés par la justice .

SCELLIER and Co : PRÉCAUTIONS A PRENDRE

Bonjour, Madame, Monsieur ou Mademoiselle,

Les pièges du SCELLIER et autres dispositifs sont RÉELS et multiples :

- ceux liés à l’emplacement du bien
- ceux liés à l’affectation des biens
- ceux liés à la gestion
- ceux liés à la valorisation et la revente
- ceux liés aux redressements fiscaux potentiels

- ENFIN ceux liés à la présentation et à la distribution de produits packagés.

Ne prenez RIEN pour argent comptant, surtout de la part de vendeurs déguisés en « conseillers », conseillers de quoi et de qui on se le demande… (devil in disguise …)

Pour répondre à « coco78 », il n’y a PAS de « conseiller » en SCELLIER !! C’est de la foutaise !

Il y a des Professionnels du Conseil qui travaillent sur TOUS les dispositifs fiscaux décrits dans le Code Général des Impôts et les BOI subséquents qui en détaillent les fonctionnements.
Un Professionnel n’a AUCUN a priori et se garde bien de dégainer un dispositif plutôt qu’un autre au prétexte que les médias nous en rabattent les oreilles…


Après il y a les vendeurs de « robien et autres borloo » aujourd’hui reconvertis en vendeurs de « scellier », qui n’ont pour seule vocation que de « signer du client » en exhibant des carottes fiscales de plus en plus grosses …

Toute personne douée d’un minimum de discernement aura tôt fait de faire la différence.


COMMENCEZ toujours par VÉRIFIER le statut de celui ou celle qui vous approche.

3 cas possibles :

- Travailleur Salarié d’une société :
DEMANDEZ au salarié la carte T de son employeur ainsi que les copies de ses assurances en RC Pro et Garantie Financière.

- Travailleur Non Salarié (TNS) : Mandataire d’un Mandant :
DEMANDEZ la carte T du Mandant ainsi que la carte GRISE prouvant que le vendeur qui vous approche est bien déclaré en Préfecture et assuré sous la RC Pro de son Mandant.
Demandez aussi les copies d’assurance en RC Pro et Garantie Financière du Mandant.

- Travailleur Non Salarié (TNS) INDÉPENDANT :
DEMANDEZ la carte T ainsi que les attestations d’assurances en RC Pro et GF.
Ces documents peuvent être soit au nom du TNS soit au nom de la structure dont il est impérativement le Gérant !

Au moindre « faux fuyant » du type « c’est la première fois qu’on me demande ça » ou encore « mais vous n’avez pas confiance ! »
UN bon conseil : dégagez-vous immédiatement de cette ou ces personne(s) qui exerce(nt) ILLÉGALEMENT une profession strictement réglementée par la Loi HOGUET.
En cas de problème (et Dieu qu’il y en a eu et que c’est très loin d’être fini) vous vous retrouveriez dans la situation d’une VICTIME d’un chauffard qui conduit sans permis et sans assurance. Vous imaginez facilement les conséquences dramatiques !!

Ces vérifications faites, il convient de savoir si le « vendeur » est APTE à délivrer LÉGALEMENT un acte de CONSEIL, faisant de lui un Conseiller en Gestion de Patrimoine (CGP) qui engage sa Responsabilité et non un simple « vendeur » irresponsable.

Ne peut se revendiquer « CONSEILLER » qu’une Personne titulaire de la Compétence Juridique Appropriée (CJA).
La CJA est attribuée de facto aux Notaires, Avocats et aux personnes titulaires de certains diplômes dont le MASTER 2 en « Ingénierie du Patrimoine ».

Là encore, à défaut de vous MONTRER copie du diplôme délivrant la CJA, la Personne dont vous aurez préalablement vérifié le statut et les assurances, lui permettant d’exercer légalement un acte de « transaction immobilière » dans le cadre strict de la Loi HOGUET, ne pourra se targuer du titre de CGP (donc de conseiller).

Vous aurez affaire à un VENDEUR qui n’est là QUE pour vous VENDRE un bien immobilier en dehors de toutes considérations Juridiques, Financières et Fiscales POINT BARRE !

Partez du principe simple que Si vous avez été démarché par un « call center quelconque », vos données ont été revendues à une ou plusieurs « boites de défisc » qui ne sont là que pour vous appâter à coup de « carottes fiscales » afin d’écouler les stocks de Robien et autres Borloo que les Promoteurs ont sur les bras depuis que les scandales de tous ordres liés à ces dispositifs ont éclaté et que les gens sont devenus de fait plus méfiants (on les comprend).

Les vendeurs qui vont se pointer avec des docs commerciales imprimées en 2007 (voir 2006 ou 2005 comme je l’ai déjà vu) chercheront à vous vendre du « réchauffé » dont les caractéristiques techniques devront être VERIFIÉES et ATTESTÉES par le constructeur afin d’éviter toute requalification pour non respect des normes de construction et notamment de la RT 2005 (isolation thermique et économie d’énergie).

VOUS devez avoir le CHOIX de l’EMPLACEMENT, du PRODUIT, de la GESTION et du FINANCEMENT !!!

Je vais essayer ci-après de décrire le cheminement classique des vendeurs de defisc.
Tous ceux qui se sont faits piéger s’y reconnaîtront aisément pour l’avoir vécu et pour le subir au quotidien ayant toutes les peines du monde à s’en dépêtrer…

Attitude classique du « cow boy » de la defisc et étapes de la « vente en entonnoir ».

- Rendez-Vous 1 (appelé R1 dans le jargon des vendeurs)

- Le vendeur vous la joue « professionnel » en vous posant des questions sur vote situation, vos avoirs, surtout FINANCIERS, car il va bien falloir qu’il finance votre achat (à 110% de préférence ce qui est débile, si vous lu ce que j’ai déjà écrit sur la question dans ce forum).

- Le vendeur vous présente « sa société » en long en large et en travers, supposée être garante du succès de l’opération, mais ne dit RIEN sur LUI, personne physique, car il ne veut pas qu’en cas de Pb SA responsabilité puisse être engagée de quelque façon !

- Le vendeur ne vous parle QUE de la Loi SCELLIER (anciennement Robien ou Borloo) et vous envoie la carotte fiscale au visage : 8.333 € de réduction d’impôt pendant 9 ans !!

- Ou le vendeur vous parle du LOUEUR EN MEUBLÉ, très en vogue depuis que nos chers parlementaires ont aligné la fiscalité de ce dispositif sur celui du SCELLIER, le vidant de sa substance initiale, savoir l’imputation des amortissements…

Dans ce cas le vendeur insiste :
- sur la récupération de la TVA en occultant les contraintes comptables et fiscales qui en découlent.
- sur la « sécurité » du bail commercial.
Parlez-en à tous ceux qui ont investi chez Transmontagne, monalisa, residhotel, guinot … pour ne citer que ceux-là ; Il n’y a guerre de Pierre&Vacances qui s’en sorte correctement.
Le bail commercial est la meilleure et la pire des choses ; quoi qu’il en soit, il faut le décortiquer au plan juridique AVANT de le signer et bien évaluer si on est capable d’assumer le risque au cas où ça tournerait mal…

- Dans les 2 cas le vendeur vous fait un beau « CAMEMBERT » censé vous faire gober qu’avec un effort d’épargne minime vous allez acquérir un super appart (bof bof) à un « super » prix ! (là il n’a pas tort, car le prix est souvent « super surévalué »)

- Le vendeur occulte en fait l’aspect immobilier de l’affaire en vous mentionnant qu’en cas de pb éventuel, tout un tas d’assurance sont là pour garantir votre investissement…

Ceci est FAUX !!
J’ai encore reçu ce jour même, 13/04/2009 le témoignage d’un français résidant en Guyane et qui a investi en Robien via OF, l’assurance (LG) ne couvre pas les sinistres car le locataire paye quand il veut et … ce qu’il veut !!
Or pour que l’assurance marche il est stipulé dans le contrat qu’il FAUT que le loyer ne soit pas payé durant 3 mois consécutifs !! ça ne s’invente pas !

Notre pauvre investisseur s’est fait rouler dans la farine par un « super vendeur » pompeusement baptisé « Conseiller en Investissements Indépendant » (on appréciera la confusion volontaire liée au titre employé) qui est devenu introuvable, dommage pour lui…et il se retrouve face à un groupe qui s’en lave les mains le renvoyant aux clauses du « super contrat » signé par l’intermédiaire du « super vendeur » parti dans la nature…

Que voulez-vous que je fasse en pareille circonstance ? Une leçon de morale ? A quoi bon ? Il n’avait qu’à être moins crédule, plus exigeant sur les qualifications et les habilitations de celui qui l’a mis dans le caca.
De simples vérifications élémentaires auraient du le faire partir en courrant.
Certes il peut toujours aller à la Procédure mais avec quelle chance d’avoir gain de cause ? Alors qu’il eut été si simple de prévenir en amont.

- Vous n’achetez pas des assurances mais un bien immobilier !
MEFIEZ-vous grandement des vendeurs qui vous mettent les assurances en avant ! et exigez de lire les contrats en TOTALITÉ AVANT de signer ; après il est trop tard !

- De même Vous n’achetez JAMAIS une defisc !
Vous achetez un bien immobilier dont vous pourrez faire ce que bon vous semble.

- Le vendeur qui vous vend « la defisc » se garde bien de vous signaler que le contrat de réservation ne PORTE AUCUNE MENTION relative à une quelconque réduction ou déduction fiscale qui serait CONTRACTUELLEMENT due par le Promoteur !!!

- Le vendeur ne mentionne JAMAIS les cas de redressement fiscal TOTAL ou partiel.
(Il n’est formé qu’à la vente, PAS à la fiscalité).

- Le vendeur vous fait une simulation sur un « coin de table » où n’apparaît JAMAIS son nom ! Quelque fois apparaît le nom de sa société accompagné de la mention « non contractuel » et les simulations ne sont JAMAIS signées…surtout pas par lui.

- Le vendeur met tout en œuvre pour éliminer le coté affectif en présentant le montage comme STRICTEMENT financier, ce QUI EST une ESCROQUERIE intellectuelle !!!

Le R1 se termine, le vendeur prend congé en vous disant qu’il va « confier » vos données aux « experts » (waf waf) de sa société pour analyse poussée afin de déterminer LE BIEN qui n’attend que VOUS !! ben, voyons …

Souvent à cette étape le vendeur vous demande de lui fournir l’ensemble des documents qui vont lui permettre de monter le prêt (avis d’imposition, bulletins de salaire, extraits de compte, tableaux d’amortissement des prêts encours ….) ou à tout le moins de lui préparer la copie desdits documents pour le RV qui va suivre.

Pour vous manipuler, une des techniques consiste à venir à deux : le « manager parrain » et le « filleul conseiller débutant » ; là c’est le pompon… vous n’avez pas une, mais deux fois plus de « chances » de vous faire avoir, car les techniques de vente en duo sont redoutablement efficaces…et des cours de « morphopsychologie » sont même donnés par certaines boites de defisc. C’est l’Art de trouver les failles de l’interlocuteur en observant ses comportements, ses tics et ses toc …

Vous l’aurez compris, le but du R1 est double :

- Vous conditionner à accepter tout cru le bien que le vendeur vous apportera au R2.
- Estimer votre capacité de remboursement pour se mettre au taquet de votre capacité d’emprunt ! On ne fait pas de sentiment, on fait de la vente !

Arrive Le « R2 » ; il est fait pour vous « S(A)IGNER »

Là le vendeur vous fait la « totale » :
- plaquette commerciale
- contrat de réservation préimprimé en double exemplaires
- plan du lot et plan de masse
- mandat de gestion
- demandes d’assurances
- « belle » simulation (toujours non contractuelle)

- Le vendeur va reprendre les grandes lignes du R1 et va encore essayer de vous rassurer.
- Bien sûr il ne viendra que si le COUPLE est présent !

Son but est de repartir avec les contrats de réservation signés accompagné de l’ensemble des documents permettant le montage du financement.

ATTENTION : un vendeur qui vous propose de s’occuper du financement doit vous PROUVER qu’il a le statut de DÉMARCHEUR BANCAIRE assuré en RC Pro pour cette activité.
Il DOIT vous montrer sa ou ses carte(s) de démarchage bancaire (une carte par établissement) ainsi que ses attestations d’assurance.

Par ailleurs CONSERVEZ ABSOLUMENT une copie de la DEMANDE de prêt qu’il vous aura fait signer et EXIGER qu’il y porte son NOM et son code de Courtier dans la case prévue à cet effet. En cas de « prêt foireux » il est indispensable de présenter au juge ledit document.

Concernant le financement, dans la majorité des cas le vendeur ne va pas vous laisser le choix, allant même jusqu’à dire des absurdités du style « peu importe le taux d’emprunt puisque vous défiscalisez les intérêts » C’est du n’importe quoi !!
Je rappelle qu’en « SCELLIER » le Déficit Foncier lié à l’opération n’est PAS imputable sur le revenu global.
Alors INUTILE d’engraisser la banque en payant des intérêts à fonds perdus.
Si l’on veut optimiser l’opération sur le plan financier (et fiscal) il suffit que le Déficit Foncier gomme les revenus fonciers c’est TOUT ! le montant à emprunter en découle dès lors que l’on connaît les conditions du crédit qui doivent être négociées au mieux des intérêts du client.

ATTENTION : certains vendeurs demandent aussi un chèque, ce qui est TOTALEMENT ILLÉGAL à cette étape pour un achat en Vente en Etat Futur d’Achèvement (VEFA).

Un chèque ne peut être demandé qu’après que le double du contrat de réservation contresigné par le promoteur ait été reçu en RAR et que le délai de rétractation légal de 7 jours ait été passé.

REFUSEZ SYSTÉMATIQUEMENT de faire un quelconque chèque de réservation (sauf si le bien est sous compromis mais dans ce cas on est plus en VEFA !)

ATTENTION AUSSI aux vendeurs qui vous « conseillent » un crédit infine avec ouverture au passage d’un contrat d’assurance vie pour y loger votre épargne !!!
(ex : placement de la TVA dans le cadre d’un investissement en Résidence de tourisme en location meublée)
Rien que sur ce sujet je pourrais écrire des pages quant aux dangers d’un tel montage.
Bien qu’adapté dans certains cas, il faut rester extrêmement prudent.

Le « financement » nécessite le statut de DÉMARCHEUR bancaire et le « placement » celui de DÉMARCHEUR Financier avec en prime, assurances en RC Pro couvrant les 2 activités !!

On a vu l’aspect légal du Démarchage bancaire plus haut.
Le démarcheur FINANCIER doit de même vous montrer sa ou ses carte(s) de démarchage financier (une carte par établissement) et ses attestations d’assurances.
Si le démarcheur financier vous « conseille » dans l’allocation d’actif au niveau du choix des Unités de Compte, mieux vaut qu’il aie le statut de Conseiller en Investissement Financier (CIF) et qu’une fois encore il soit assuré pour exercer ladite activité de CIF.
Comme toujours le dire ne suffit pas, il faut le montrer !

Ca y est, vous avez signé en vous disant « à la grâce Dieu »….
Tant que vous n’êtes pas passé devant NOTAIRE vous pouvez ANNULER l’opération !
EXIGEZ TOUJOURS de faire intervenir VOTRE Notaire en « double minute » !!

Votre Notaire vous donnera son avis objectif, alors que celui du Promoteur, qui lui charge un paquet d’honoraires (payés par les investisseurs), n’aura pas forcément tendance à vous mettre en garde quant au bien fondé de votre achat (et c’est un doux euphémisme…) !!!
surtout que la grande majorité des actes sont signés via une simple procuration qui fait que vous ne rencontrez JAMAIS le Notaire du Promoteur qui est censé vous CONSEILLER au même titre d’ailleurs que la banque qui vous finance…

En conclusion : Il FAUT que vous conserviez la MAIN sur les points clés de votre investissement !!

Voyons maintenant la démarche d’un Professionnel apte à délivrer du CONSEIL et à intervenir dans un processus global incluant la fourniture du produit et son financement.

Tout d’abord sachez que je traite beaucoup d’affaires à distance et que me concernant je préfère de loin traiter avec un Pro à 1000 bornes qu’avec un bricoleur au coin de ma rue…

Ceci dit, en RV sur des « cas simples » tout Professionnel qui se respecte doit pouvoir en 2 à 3 heures de temps :

- Se présenter : QUI il est, son cursus universitaire et professionnel, ses habilitations LÉGALES, ses cartes professionnelles, ses attestations d’assurances.

Personnellement je n’ai aucun pb à montrer mon propre avis d’imposition et ce que je gagne.
Cela permet de faire comprendre à l’investisseur que je ne suis pas là pour lui « coller un quelconque produit » car je n’en ai financièrement aucun besoin.

Qu’il fasse ou non une opération, que je suis légalement habilité à lui conseiller, ne va rien changer mon train de vie ; j’agis avant tout dans SON intérêt compte tenu de SES contraintes, de SES possibilités et de SES objectifs.

Mon intérêt passe largement au second plan, quant à celui d’un quelconque « mandant » qui me mettrait la pression pour faire du chiffre en me payant au « lance-pierres », je n’en parle même pas (les « jeunes vendeurs » exploités par toutes ces boites de defisc qui leurs promettent monts et merveilles se reconnaîtront ici …).

SIMPLE : demandez à votre vendeur qu’il vous fournisse les mêmes pièces que lui vous réclame dans le cadre du financement. Vous aurez ainsi tôt fait de vous faire une idée sur sa propre situation financière…
Rien que sa réaction sera significative.
Après tout on parle ici de relation de CONFIANCE et la confiance est avant tout basée sur la transparence !!
S’il rechigne ou se défausse vous saurez à quoi vous en tenir…

- Faire une analyse de la situation aux plans familial (civil), financier et fiscal en incluant les sphères privée et professionnelle.

- Voir s’il y a un réel intérêt pour l’investisseur à envisager une ou plusieurs opérations et si oui de quel type :
Cela peut aller jusqu’à préconiser un changement de régime matrimonial ou à créer une SCP à laquelle il apportera les titres de son portefeuille dans le cadre d’une stratégie de transmission des biens…ou à créer une microholding familiale…ce ne sont que des exemples…
Ces CONSEILS pourront alors être légalement facturés de par la CJA.

Cela peut aussi être : « à 3000 € d’impôt, payez vos impôts et dormez tranquille ! »
Commencez par financer l’achat de votre Résidence Principale, et je peux vous y aider, car un achat en defisc va plomber votre endettement et risque de vous bloquer pour les 10 ou 15 ans à venir …

- OUVRIR le champ des possibilités et NON le restreindre à 2 malheureux dispositifs dont on nous rabat les oreilles pour faire en sorte de relancer le bâtiment !!!
Il faut arrêter de prendre l’investisseur pour une « vache à lait » tout juste bon à se faire traire…en lui vendant ce dont la presse parle en premier lieu (Scellier et Loueur en Meublé).

- S’il s’agit d’investissement dans l’immobilier locatif, dégager des masses à investir et décider QUI investit : Détention directe, SCI, SARL de famille SCI à l’IS ou SARL …

- Simuler ces opérations en optimisant les financements (ordinateur portable et logiciel ad hoc)

- A CE STADE LA ON N’A PAS ENCORE PARLÉ DE PRODUITS !!!

- Une fois les fondamentaux arrêtés, on passe aux produits : le choix est donné à l’investisseur. C’est LUI qui décide dans quelle région il veut investir, pas MOI !

J’ai évidemment une préférence pour ma Région PACA que je connais bien, mais travaillant en direct avec de nombreux promoteurs qui font essentiellement de la RÉSIDENCE PRINCIPALE, le choix ne manque pas.

- Concernant le financement, j’engage toujours l’investisseur à consulter sa banque sur un cahier des charges que je lui remets pour que l’on compare ce qui est comparable.
Cela me permet éventuellement de surcroît de faire pression auprès de mes partenaires bancaires pour qu’ils s’alignent ou fassent mieux, à défaut de quoi c’est la banque de l’investisseur qui finance (Je ne cours pas après la commission bancaire de 1% du prêt souvent plafonnée de surcroît …)

- A noter la question de l’Assurance Emprunteur (autrement appelée ADI Assurance Décès Invalidité). Selon l’age de l’investisseur il y a lieu de demander une délégation externe d’assurance car les « contrats groupes » ne sont réellement avantageux que la cinquantaine passée…

- Je n’impose jamais la Gestion et je ne suis pas vendeur d’assurances type LG.
La Gestion est proposée via un Gestionnaire LOCAL qui connaît le tissu locatif et assume aussi souvent le rôle de Syndic en charge de la bonne marche de la copropriété.
La Gestion peut par ailleurs être assurée par l’investisseur, surtout s’il achète non loin de chez lui !

- Quant au notaire, je suggère toujours que l’investisseur fasse intervenir SON notaire en double minute. Je ne prétends pas avoir la science infuse et les remarques du Notaire de l’investisseur peuvent être profitables à tous.

- ENFIN je ne suis marié avec personne mais suis fidèle dès lors que les partenaires sont honnêtes et professionnels, ce qui est heureusement le cas pour la majorité de ceux qui interviennent en dehors de toute notion de DÉFISCALISATION !!

La Défiscalisation a malheureusement engendré tout un tas de désordres liés à « l’argent facile » et à l’avidité d’opportunistes qui ont usé et abusé des dispositifs défiscalisant pour s’enrichir outrancièrement sur le dos d’investisseurs par trop crédules…
en leur vendant tout et n’importe quoi à des prix délirants au prétexte de carottes fiscales plus ou moins grosses…et en s’appuyant de surcroît sur des structures plus ou moins pyramidales (pudiquement baptisées multi niveaux) employant des « vendeurs tupperware » agissant au mépris des règles encadrant les professions réglementées d’Agent Immobilier, de Courtier, de Démarcheur Bancaire et Financier, de CIF …etc.
Même si le législateur règlemente de plus en plus ces professions, force est de constater qu’il y a encore beaucoup trop de « cow boys » de la defisc qui sévissent au mépris de la Loi.

Gageons que ces pratiques s’estompent et finissent par disparaître (on peut rêver) afin que les investisseurs retrouvent la confiance perdue et ne fassent surtout pas l’amalgame entre Professionnels du Patrimoine et vendeur de defisc.

Pour finir j’ai pris le temps de rédiger ce post car il me semble essentiel de POSER LES BASES d’un échange VRAI qui constitue le préambule à une relation saine, durable et mutuellement profitable.
Je vous ai dit CE qu’il était PRIMORDIAL de contrôler et ma vision des choses, vision que je partage avec de nombreux confrères vraiment Professionnels.

Si elle vous sied, il ne vous reste qu’à l’appliquer et à la diffuser à un public le plus large possible.

Une consultation personnelle peut toujours être initiée par mail privé.

Cordialement.
Jean-Pierre ASTRUC
CGPI
Ingénieur École Centale de Marseille
Master 2