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Le maire de Saint-André furieux de s'être fait « piquer » des logements sociaux
Le maire de Saint-André furieux de s'être fait « piquer » des logements sociaux
Le maire de Saint-André furieux de s'être fait « piquer » des logements sociaux
dimanche 08.11.2009, 05:03 -
BENOÎT DESEURE
IMMOBILIER
Il n'en revient pas ! Olivier Henno, le maire de Saint-André, vient de découvrir qu'un groupe immobilier, qui avait obtenu l'autorisation de construire 130 appartements, dont 27 logements sociaux, dans sa ville a tout bonnement oublié... lesdits logements sociaux. « Je me suis renseigné, personne n'a jamais vu ça », explique-t-il, effaré.
Il y a quelques années, un ancien site industriel avait été revendu par ses propriétaires à Omnium Finance. « Comme nous le faisons depuis que je suis maire, nous avions accordé un permis de construire dans lequel étaient prévus 20 % de logements sociaux. » Soit 27 appartements. « Nous leur avions même proposé quelques sociétés d'HLM. » Les mois passent, les murs montent...
« On sentait bien qu'on était un peu baladés », jusqu'à ce que mi-octobre, deux dirigeants d'Omnium Finance arrivent en mairie pour annoncer que les 130 logements ont tous été vendus... à des particuliers. Et d'évoquer « une faute professionnelle d'un collaborateur ». Lequel ne serait plus dans l'entreprise.
Menaces
« Cela leur a permis d'empocher entre 1,5 et 2 millions d'euros supplémentaires », enrage celui qui est aussi patron du MoDem Nord, le prix au mètre carré n'étant évidemment pas le même suivant que l'on est dans du logement conventionné ou pas. « C'est surtout un vrai préjudice pour les familles de Saint-André.
J'ai une liste de 200 familles qui attendent un logement social. » « Nous avons une volonté claire et sans ambiguïté de trouver une solution », répond maintenant Jacques Bollet, directeur adjoint d'Omnium Finance.
L'idée pourrait être de réaliser à Saint-André une autre opération immobilière « pour le compte de n'importe quel bailleur social ». Une rencontre est prévue demain.
Cette proposition calmera-t-elle l'élu andrésien ?
Pas sûr. « Il faut que la ville s'y retrouve. Beaucoup auraient passé l'éponge moi, je ne veux pas », assure Olivier Henno.
La ville a pris un avocat et brandit une arme :
le retrait du permis de construire pour non-conformité.
Et une autre, tout aussi terrible : « On va acheter le fichier des 36 000 maires de France et leur envoyer un courrier pour leur expliquer notre mésaventure. »
Il y a quelques années, un ancien site industriel avait été revendu par ses propriétaires à Omnium Finance. « Comme nous le faisons depuis que je suis maire, nous avions accordé un permis de construire dans lequel étaient prévus 20 % de logements sociaux. » Soit 27 appartements. « Nous leur avions même proposé quelques sociétés d'HLM. » Les mois passent, les murs montent...
« On sentait bien qu'on était un peu baladés », jusqu'à ce que mi-octobre, deux dirigeants d'Omnium Finance arrivent en mairie pour annoncer que les 130 logements ont tous été vendus... à des particuliers. Et d'évoquer « une faute professionnelle d'un collaborateur ». Lequel ne serait plus dans l'entreprise.
Menaces
« Cela leur a permis d'empocher entre 1,5 et 2 millions d'euros supplémentaires », enrage celui qui est aussi patron du MoDem Nord, le prix au mètre carré n'étant évidemment pas le même suivant que l'on est dans du logement conventionné ou pas. « C'est surtout un vrai préjudice pour les familles de Saint-André.
J'ai une liste de 200 familles qui attendent un logement social. » « Nous avons une volonté claire et sans ambiguïté de trouver une solution », répond maintenant Jacques Bollet, directeur adjoint d'Omnium Finance.
L'idée pourrait être de réaliser à Saint-André une autre opération immobilière « pour le compte de n'importe quel bailleur social ». Une rencontre est prévue demain.
Cette proposition calmera-t-elle l'élu andrésien ?
Pas sûr. « Il faut que la ville s'y retrouve. Beaucoup auraient passé l'éponge moi, je ne veux pas », assure Olivier Henno.
La ville a pris un avocat et brandit une arme :
le retrait du permis de construire pour non-conformité.
Et une autre, tout aussi terrible : « On va acheter le fichier des 36 000 maires de France et leur envoyer un courrier pour leur expliquer notre mésaventure. »
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