mardi 24 juin 2008

Le CARRE des FEES à PLOERMEL par OMNIUM FINANCE

Une belle résidence ou l'on accède par le champ d'un riverain

LE P.L.U ET LE LOGEMENT 

L’élaboration du PLU doit être guidée par la satisfaction de l’intérêt général de la commune et non par préoccupation purement électorale comme c’est la cas à PLOERMEL, en s’efforçant de satisfaire au maximum les intérêts particuliers.

Certes il faut permettre à nos villages de se développer harmonieusement mais en ayant le souci de préserver l’agriculture d’une urbanisation dévorante.

Quant à la construction de logements en ville, il faut la maîtriser et non construire à tout va comme c’est le cas avec le groupe Omnium de Toulouse qui a pu édifier (le carré des fées) 114 logements à la Noë-Verte. Normalement, le permis de construire aurait dû être refusé en vertu du code de l’urbanisme, pour issue insuffisante sur la voie publique. Cela aurait évité au maire d’accorder par la suite un accès sur la route départementale en violation manifeste des règles de sécurité et de prendre ainsi le risque en cas d’accident mortel de la circulation, d’être éventuellement mis en examen pour complicité d’homicide involontaire !

D’autre part on aurait évité à PLOERMEL la crise de la construction qui pointe, quand on sait que sur les 114 logements dits de standing, avec piscine mais sans ascenseur !

Seulement 4 ou 5 sont loués à ce jour depuis leur mise sur le marché en octobre dernier.

Pour réparer cette erreur manifeste d’appréciation la commune a créé une ZAC et s’apprête probablement à financer l’acquisition et la construction d’une route d’accès alors que celle-ci devrait être supportée par le promoteur Omnium.

En ce qui concerne les logements sociaux, dont le fleuron sont les maisons (électorales) dites à 50.000 euros, ils devraient être dispersés sur le territoire communal et surtout ne pas être construits à Ronsouze sur un terrain à vocation économique, privant de ce fait la communauté de communes de potentielles taxes professionnelles qui devraient garantir la future politique sociale.

Bernard OGER

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